A – Aux plans « factuels » : physique et biologique Il s'agit d'une approche factuelle dans la ligne de la tradition occidentale, qui donne à la démarche scientifique un poids particulièrement important. La paléontologie et la paléoanthropologie ont progressivement dégagé les grandes lignes de l'évolution des espèces vivantes. Elles montrent que les lignées humaines n'apparaissent que très tardivement (dans les 30 dernières secondes d'une journée), se démarquant lentement des espèces voisines, les australopithèques. Les caractéristiques physiques et comportementales d'une lignée particulière lui a permis de se répandre dans toutes les parties du monde et de se développer au point que nous connaissons aujourd'hui. L'homme, être vivant, possède les caractéristiques des êtres vivants : des cellules dotées de codes permettant la vie et la reproduction, c'est à dire la transformation de la matière environnante selon les besoins de l'organisme, besoins découlant des codes portés par les ARN et ADN. Tous les êtres vivants ont un code caractéristique de l'espèce à laquelle ils appartiennent. Cependant, ces codes sont constitués des mêmes matières de base, les acides aminés. Les hommes, comme d'autres espèces vivantes, sont sensibles aux virus, dont certains finissent par s'intégrer à ses chaînes ADN, alimentant ainsi des changements de ces chaînes ! Cette approche, matérialiste, menée à l'extrême, admet implicitement un continuum physique entre l'animal et l'homme. Une combinaison particulière des acides aminés, des gènes aurait permis de franchir un seuil, dans la mesure où cette combinaison correspondait à des potentialités favorables au développement d'organes (le cerveau en particulier) et à l'apprentissage. Les animaux possèdent tous une capacité d'apprentissage, aucun en pratique n'a jusqu'à présent accumulé les connaissances indispensables ni développé de méthodes d'accumulation et de « valorisation » de ces connaissances. L'homme, dont le cerveau possède une troisième « couche », le néocortex, y est arrivé. Un seuil qualitatif a été franchi avec lui. On note que le cerveau de l'homme actuel a un volume inférieur à celui de certains hominidés qui l'ont précédé. Le continuum animal/homme, ou plus largement non humain/humain, se rapporte avant tout aux espèces génétiquement les plus proches : les chimpanzés. La proximité entre ces deux espèces ne concerne pas seulement les caractéristiques physiques, mais également comportementales, voire intellectuelles et affectives. Il est impossible de ne considérer qu'un seul aspect. Tous vont de pair : à une évolution physique correspond une modification des comportements, surtout si le cerveau est concerné. Cette proximité signifie que nous ne descendons pas des singes. Nous avons « un » ancêtre commun, peut-être lointain avec le chimpanzé. Les deux espèces sont « cousines », mais nous ne connaissons rien de cet ancêtre commun. Y a-t-il eu des lignées sur la branche humaine qui n'auraient pas survécu ?Quelles mutations ont produit les lignées humaines, les lignées des chimpanzés ? Pas de réponse à l'heure actuelle. Ce qui se dit de l'homme et du chimpanzé est valable pour le chimpanzé et les espèces les plus proches et ainsi de suite si bien que l'homme ne peut être considéré comme séparé du monde des non humains. Il fait partie du monde de la vie, même si la proximité entre lui et une autre espèce vivante peut ne pas être évidente au premier abord. Une autre piste de réflexion : le rythme d'accumulation et de valorisation des connaissances serait infiniment plus lent pour les animaux en comparaison de celui de l'espèce humaine. Dans cette optique, il se pourrait bien qu'à très long terme les animaux, certains d'entre eux, arrivent à développer des capacités analogues aux nôtres. La pérennité de l'espèce humaine n'est pas absolument assurée : plusieurs lignées « humaines » (néandertal, Cro-Magnon, homo abilis, australopithèque...) ont disparu. Rien ne garantit sa durée, surtout si les interventions humaines finissent par provoquer des catastrophes qui pourraient bien être fatales à l'homme. B - Le statut de l'animal dans les cultures Cette première approche, basée sur des constatations « scientifiques », ne tient pas compte de l'apport de la vie sociale qui caractérise l'espèce humaine, ni de la culture qui en constitue la marque. Les animaux ne sont pas perçus, en effet, de la même façon par les différentes cultures. Les observations qu'on peut faire à leur sujet sont susceptibles d'interprétations diverses. Une classification, proposée par Ph Descola (anthropologue), basée sur les différences des corps (extériorités) et des intériorités, distingue quatre types de relations entre l'homme et l'animal. Le deuxième critère, celui de la différence des intériorités (esprit, âme), correspond aux hypothèses sur l'existence de l'âme et l'origine des êtres vivants. En bref, la classification est la suivante : Ressemblance des corps et des intériorités Totémisme (Australie) La ressemblance se situe à un niveau symbolique : les êtres humains perçoivent bien les différences physiques, mais ils ne les prennent pas en compte. Les liens entres humains et animaux ont leurs racines dans l'origine commune de l'animal totem d'un clan et des humains qui composent ce clan. Les ancêtres mythiques communs aux humains et non humains sont sortis de la Terre, se sont battus,ont fait l'amour et engendré. Ces êtres du « temps des rêves » ont disséminé des semences individuelles, (ou encore des principes d'individuation). Les membres d'un clan, humains et non humains, peuvent être considérés comme la continuation, reproduction ou fac-similé, de l'ancêtre. Différences des corps et Ressemblance des intériorités Animisme (Amazonie) Les hommes et les animaux entretiennent des relations de personne à personne. La chasse est une activité de séduction, le chasseur devant convaincre sa proie de se laisser prendre. C'est une négociation. Différences des corps et des intériorités Analogisme (Mexique) Les différences n'empêchent pas les liens entre humains et non humains. Il y a correspondance entre un humain et un animal, sur le modèle des correspondances que l'astrologies établit entre l'état du ciel et les caractéristiques d'une personnes. Chaque homme aurait donc un double animal, ce qui impose le respect de règles dans les relations homme-animal. Le chasseur doit par exemple faire attention à ne pas tuer son double. Ressemblance des corps et différence des intériorités Naturalisme (Occident) Pendant longtemps, il y a eu en Occident, une pensée selon laquelle il n'y aurait pas de différence d'essence entre l'homme et l'animal, seulement une différence de degré. Aristote considérait les animaux comme des êtres intelligents, sensibles, mais dénués de raison. Il affirmait que l'étude des animaux était un préliminaire à celle des hommes. Ovide, décrivant les malheurs de Io transformée en génisse par Jupiter, la plaint ; l'âme humaine emprisonnée dans une enveloppe charnelle, animale ici, ne peut exprimer sa souffrance. D'autres auteurs, latins entre autres, admettent de manger la chair des animaux à condition que ce soit par nécessité et excluent la maltraitance. Montaigne pense que les araignées ou les oiseaux ont une faculté de raisonnement. L'arrivée de Descartes va changer radicalement ce point de vue. Hommes et animaux ont un corps machine, mais seuls les hommes ont une âme. Les conséquences sont terribles, les animaux étant réduits à l'état de machines dénués de sensations, de sentiments. D'où « naturellement » si on peut dire, les mauvais traitements infligés aux animaux et, par extension, aux humains considérés comme inférieurs (les peuples amérindiens ou africains massacrés par les colons européens, les génocides du 20ème siècle). La remise en cause du dualisme nature/culture qu'impliquent les idées cartésiennes a été progressivement contestée à la suite du progrès des connaissances et des nouvelles positions que celles-ci permettaient. En particulier, la proximité homme-animal tant au point de vue biologique que comportemental a lentement été admise . « Ce qui différencie les humains des non-humains... c'est bien la conscience réflexive, la subjectivité, le pouvoir de signifier, la maîtrise des symboles et le langage aux moyens duquel ces facultés s'expriment, de même que les groupes humains se distinguent … par ce que nous préférons à présent nommer « culture » » - Ph Descola. Ce point de vue reste une étape que d'autres (F. Varela, E. Thompson, E. Rosch) ont franchie pour considérer que l'esprit pourrait n'être qu'un système de propriétés émergentes résultant de la rétroaction continue entre un organisme et un milieu ambiant. En s'appuyant sur des propositions de Merleau-Ponty, ils avancent que la cognition est fonction de l'expérience d'un sujet doté d'un corps qui doit guider ses actions dans des conditions sans cesse modifiées par ses propres activités (Descola p 325). Une position encore plus radicale élimine totalement l'esprit comme siège … des fonctions mentales supérieures. L'organisme, le corps réagit à son environnement en fonction des capacités dont il est doté : au bord d'une falaise vertigineuse, l'homme marchera le long, l'aigle s'en servira comme d'un point d'envol, le mouton en groupe pourra se précipiter dans le vide. Ce n'est pas le souvenir ou la connaissance du danger associé à la falaise qui en détourne l'homme mais la perception du vide et la constatation du danger qu'il représente. Plus d'intériorité mystérieuse ! Disparues les différences entre humains et animaux non-humains dont les cerveaux fonctionneraient de la même façon ! Les religions Elles ont souvent fait des animaux des dieux : Les égyptiens le taureau APIS, Horus à la tête de faucon Le culte de Mithra, (Perse) : le dieu Mithra né d'une pierre (la petra generatrix) près d'une source sacrée, sous un arbre lui aussi sacré. Au moment de sa naissance il porte le bonnet phrygien, une torche et un couteau, est adoré par les pasteurs dès sa naissance, il boit l'eau de la source sacrée. Il rencontre le taureau primordial quand celui-ci paissait dans les montagnes. Il le saisit par les cornes et le monta, mais, dans son galop sauvage, la bête le fit tomber. Cependant, Mithra continua à s'accrocher aux cornes de l'animal, et le taureau le traîna pendant longtemps, jusqu'à ce que l'animal n'en puisse plus. Le dieu l'attacha alors par ses pattes arrière, et le chargea sur ses épaules. Quand Mithra arriva dans la grotte, un corbeau envoyé par le Soleil lui annonça qu'il devait faire un sacrifice, et le dieu, soumettant le taureau, lui enfonce le couteau dans le flanc. De la colonne vertébrale du taureau sort du blé, et de son sang coule du vin. Sa semence, recueillie par la lune, produit des animaux utiles aux hommes. Arrivent alors le chien qui mange le grain, le scorpion qui serre les testicules du taureau avec ses pinces, et le serpent. Les hindous : le rôle des animaux déifiés : Ganesh, Hanouman, Garouda, la vache sacrée ou la Mère Vache (qu'on retrouve en Egypte, en Grèce et à Rome) Les grecs : Centaure, Pan, Méduse, l'hydre de Lerne, les sirènes, Pégase, le lion de Némée, Les romains : la louve de Rome, La bible : l'animal et l'homme ont une âme, ce que reprennent le judaïsme et l'islam. Mais l'homme est créé à l'image de Dieu. Les animaux que l'homme a nommés, se conformant ainsi au désir divin, sont créés pour aider l'homme. Cependant, le serpent de l'Eden incarne bien le mal conscient ! L'autorisation de manger les animaux est donnée après le déluge. Le premier chapitre de la Genèse décrit comment Dieu donna aux êtres humains la domination sur les animaux, modérée dans la Torah par des injonctions à la douceur ; par exemple, en ne faisant pas travailler ses bœufs lors du chabbat. Le Nouveau Testament est dépourvu de mentions d'animaux, si on excepte la présence de l'âne et du bœuf dans la crèche. Le christianisme marque une nette différence entre l'homme et l'animal, dénué de raison, comme l'affirme Saint-Augustin qui aura eu une influence durable qui persiste encore. St Thomas d'Aquin, Kant considèrent qu l'animal est au service de l'homme et qu'il ne doit pas être maltraité. La domestication des animaux, telle qu'elle est pratiquée en occident, exprime cette façon de voir, jusqu'à un certain point cependant (corrida, zoos...). C - L'animal, miroir de l'homme Boris Cyrulnik, on a besoin de l'autre pour bien se positionner, dans la ligne d'Aristote ! La Fontaine / Esope : l'animal renvoie à l'homme une image (> ou <0) Les animaux mythiques : la baleine de Moby Dick, le taureau des arènes, le Monstre du Loch Ness, le Yéti, le loup (de Gévaudan) emblème de l'animal terrifiant .... Les emblèmes nationaux : le coq gaulois, l'ours russe, le lion normand, l'aigle impérial... Les animaux porte-malheur : le chat noir, la chauve-souris, Est-il envisageable pour l'humanité de se couper du reste du monde vivant ? De le réduire à un ensemble d'objets plus ou moins utile au confort de vie ? Donner une réponse positive à cette interrogation reviendrait à maintenir l'attitude adoptée en occident pendant des siècles. Elle conduit à une acculturation : on ne saurait plus rien de la vie naturelle, des repères que la nature a fourni pendant des siècles à l'humanité. Cependant, l'étude des comportements des animaux, l'éthologie, apporte, en retour, de passionnants points de vue sur nos propres attitudes et conduit à modifier grandement la perception que nous en avons. A commencer par l'étude de nos plus proches « cousins », les chimpanzés. En raison de la proximité des origines et de la grande similitude des réactions que cela implique, ce qu'on apprend sur eux permet de prendre un peu de distance par rapport à nous. B Cyrulnik pointe à cet égard le bénéfice associé au contact de l'autre (humain bien sûr, animal) dont on peut profiter lors de notre développement. La présence d'un animal apporte quelque chose de très positif pour l'imaginaire humain. Au moins une chose se dégage des études des éthologues, ce que nous prenons comme un effet de la culture, est souvent à mettre en fait au compte de nos caractéristiques humaines, ou plutôt animales : l'entraide par exemple, une réelle capacité d'apprentissage et de transmission, des comportements coopératifs, certaines formes d'agressivité, la hiérarchisation des groupes et la violence qui lui est associée... La culture est l'art de canaliser (sublimer dirait Freud) les pulsions, mais les échecs sont nombreux (voir les abus de tous genres, les massacres répétés, la surexploitation de la nature) exprimant par contre un aspect de la spécificité humaine qui est la démesure (hubris des grecs). Nos relations actuelles à l'Animal se manifestent dans quatre domaines : gibier (chasse, pêche), alimentation (élevage, pisciculture), compagnie, conservation (zoo, parcs naturels). Il n'est pas question d'en faire l'histoire. On dira seulement que l'un d'entre eux décline, l'animal gibier, en raison de l'épuisement des ressources ; il assure un lien avec l'animal « naturel ». Les animaux des trois autres domaines subissent fortement la pression humaine, même dans les parcs naturels. La situation dans les élevages, en particulier intensifs, n'a plus rien à voir avec la nature, il s'agit de production industrielle dont les produits ne portent plus la marque d'un territoire quelconque. La question de la qualité mise à part, cette évolution correspond à une mutation importante. Les consommateurs de ces produits s'inscrivent davantage dans un système économico-industriel, artificialisé selon les termes des écologistes. Pourquoi pas ? Mais alors il convient d'en expliciter les conséquences, tout particulièrement pour les animaux souvent maltraités et considérés, au pire, comme de simple « usines à viande ». L'étape suivante sera celle des animaux de compagnie électroniques, dotés de logiciels tentant d'établir des relations affectives ! On peut alors imaginer une société d'humains et d'animaux bioniques. Ce sera l'animal fait à l'image de l'homme, représentation extrême des fantasmes humains bien différentes des figures animales des légendes ou des mythes. Pensons aux fabulistes (Esope, La Fontaine, Florian), aux accusations de l'Eglise contre la bestialité des certaines pratiques humaines, en particulier de pratiques sexuelles (qui d'ailleurs sont bien étrangères à celles que les animaux pratiquent effectivement) . L'immense bestiaire de la littérature et de l'art (la tentation de St Antoine, les gargouilles, monstres de Bosch, serpents et autres animaux fantastiques) est une mine abondante à cet égard. Le droit des animaux Pour ce qui concerne l'Europe, après Pythagore qui croyait à la transmigration des âmes et défendait de maltraiter les animaux, leur sort est longtemps resté peu enviable. Aristote leur reconnaissait une âme, mais pas l'âme-intellect. Le christianisme leur refusait âme et raison. Descartes les considérait encore comme des machines, sortes d'automates particulièrement complexes. Il fallut attendre 1825 pour qu'une première loi de protection des animaux soir votée au Royaume-Uni et 1845 pour la création d'une SPA en France. En 1978, l'Unesco adopte une « déclaration universelle des droits des animaux. En 2015 , le droit français cesse de considérer les animaux comme des biens meubles, l’Assemblée nationale a voté en lecture définitive le projet de loi relatif à la modernisation du droit. L’animal est désormais reconnu comme un « être vivant doué de sensibilité » dans le Code civil (nouvel article 515-14) et n’est plus considéré comme un bien meuble (article 528). Ainsi, il n’est plus défini par sa valeur marchande et patrimoniale mais par sa valeur intrinsèque. Le moment de voir les animaux, ou leurs « représentants », intenter des procès pour mauvais traitement n'est pas loin. Cela est-il excessif comme en juge Peter Singer ? (L'observateur 18 juillet 2013) D – Conclusion En résumé, l'homme ne descend pas du singe, il est de la même famille et il existe entre l'homme et les autres membres de la familles de grandes proximités. Est-il possible de les négliger ? La continuité biologique complétée par un statut non excluant de l'animal aboutit à une remise en cause de la distinction, classique en Occident, entre nature et culture. Elle repose d'une part sur une conception de l'humain comme faisant partie d'un vaste écosystème et, d'autre part, sur la reconnaissance de la complexité de la vie et des « sociétés » animales bien plus grande que nous ne l'imaginions. Une meilleure connaissance de ces sociétés, des codes utilisés et des habitudes, des différents modes d'existence -cf B. Latour, s'avère indispensable pour améliorer nos relations avec eux (comment penser comme les loups ? Comme les ours?). Dès lors, quelles relations entre humains et non humains sont possibles ? Comment repenser la domestication ? Il semble, de toutes façons, qu'elles doivent être basées sur le respect : respect de l'homme, respect de la vie sous toutes ses manifestations, respect du cadre de vie. S'engager dans cette voie semble une condition de la préservation de l'homme au plan biologique et physique bien sûr, mais surtout au plan éthique puisque tout mauvais traitement infligé au monde environnant, exprimant le peu de valeur qu'on lui reconnaît, exprime également, par effet de miroir, le mépris que l'homme ressent à l'égard de l'homme lui-même. Une des conséquences en est l'agressivité extrême qui se manifeste entre groupes humains et qui peut aller jusqu'à des massacres et des génocides, sans parler des mauvais traitements infligés à certains. C'est aussi reconnaître, comme Spinoza, ce que peut l'homme, c'est à dire raisonner et déraisonner, ce qui le distingue de l'animal. Philippe Templé Bibliographie magazines philosophie n° 2 , juin-juillet 2006 sciences humaines n° 281, mai 2016 Marianne, Les animaux et nous, Les textes 2016 Philippe Descola, « Par delà nature et culture », Folio essais, 2015 Marie-Christine Maurel, « D'où vient la vie ? », Les petites pommes du savoir, 2014 Albert Jacquard, « Les hommes et leurs gènes », Ed poche Le Pommier, 2008 Bruno Latour, Enquête sur les différents modes d'existence, Émissions France culture « L'animal », semaine du 2 au 6 mai 2016, Internet 21 mai 2016
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